À notre avis, il ne suffit pas de mesurer la quantité de germes dans l’air pour détecter la présence de moisissures dans les archives. En effet, comme ces dernières ne sont pas un lieu de passage, l’air y est peu brassé. Si l’on suspecte une charge fongique, il faut la chercher sur les surfaces horizontales, en particulier si le mycélium a déjà commencé à se former. Les échantillons prélevés sur les murs se prêtent à l’examen des caractéristiques physiques d’un bâtiment mais ne disent rien de la présence de moisissures sur une surface.

Faire une analyse est le meilleur point de départ possible pour évaluer concrètement la situation. C’est elle qui nous permet d’élaborer une approche sur mesure reflétant la réalité du terrain. Nous en discutons ensemble et prenons les décisions sur cette base. Les conclusions de l’analyse permettent de définir plus clairement les interventions nécessaires, les besoins et la répartition des tâches entre vous et nous.